Archive annuelle 2019

ParSilvia Alvarez

Projet de loi de Bioéthique

Loi de Bioéthique et PMA: urgence pour les patientes et les couples !

Nous sommes très nombreux à réclamer une égalité dans la prise en charge des soins pour le secteur privé.

Si la loi est promulguée, le secteur privé n’aura pas accès à la congélation d’ovocytes pour l’indication sociétale qui provoquera ainsi un accès difficile pour les femmes comme c’est déjà le cas pour le don d’ovocytes et le don du sperme qui est réservé au secteur hospitalier uniquement, provoquant ainsi un nomadisme européen de nos patientes et accroît ainsi les inégalités.

A différence de la plupart des pays en Europe, la France ne permet pas au secteur privé de pratiquer les actes cités.

Aidez nous à diffuser et soutenir nos actions afin de n’ai pas rendre l’accès encore difficile au don d’ovocytes, don de sperme, congélation d’ovocytes qui sera réservé uniquement au système hospitalier : le système hospitalier à bout souffle ne pourra pas continuer à lui seul à assumer toutes les demandes.

Il ne s’agit pas d’une bataille publique versus privé !

Nous appelons aux associations des patientes, aux collègues à soutenir l’action de défense pour les patients en Amp, par la communication de ce post.

Collectif soignants en médecine de la reproduction du secteur privé.

Silvia Alvarez

https://s-m-r.org/webform/projet-de-revision-de-la-loi-de-bioethique-2019

https://www.linkedin.com/posts/activity-6565005949445132288-4kak

https://www.facebook.com/plugins/post.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2FSMReproduction%2Fposts%2F585002215363136

ParSilvia Alvarez

Progestérone et embryons congelés

Le rôle de la Progestérone lors des transferts des embryons congelés : quelle incidence sur les taux de grossesses et l’incidence des FCS ?

ESHRE, Vienne 2019
ParSilvia Alvarez

Alimentation, santé des couples et infertilité

Afin de participer à améliorer la fertilité du couple il est capitale d’informer sur les conséquences de l’alimentation déséquilibrée sur la fertilité, la grossesse et la santé future des enfants.
Voici le sujet principale d’ouverture de la réunion internationale ESHRE à Vienne en juin 2019.

Dr Silvia Alvarez 

Retour Eshre 2019

Quand le hamburger menace l’ovocyte :

Pre and early pregnancy diet is associated with infertility and health in pregnancy C Roberts

La grande messe européenne annuelle s’est ouverte ce 24 juin sur les données provenant de l’étude SCOPE ( Screening for Pregnancy Endoint cohort study). Il s’agit d’une étude prospective multicentrique internationale incluant 5628 femmes enceintes primipare entre 14-16 SA, à bas risque pour la prématurité, l’hypertension, la pré éclampsie , le petit poids de naissance. Leur alimentation était évalué concernant les apports en fruit ( >3/j , 1-3/j, 1-6/sem, <1-3/mois) en légumes verts fruit ( >3/j , 1-3/j, 1-6/sem, <1-3/mois), en poisson ( >1/sem, 1-3/mois, jamais), en fast food (jamais, 0-2/sem, 2-4/sem, >4 sem) .

Les résultats mettaient en évidence qu’environ 9% de la population étudiée mangeaient moins de 3 fois par mois fruits et légumes, et plus inquiétant que 24,4% consommaient au moins 4 fois par semaine au cours du dernier mois des fast food. L’étude met aussi en lumière que plus la consommation de fruit est faible plus le délai à concevoir est long ( + 0,6mois) , et à l’inverse pour les fast food, plus leur consommation est fréquente plus le délai s’allonge (+0,9 mois). La probabilité de concevoir dans l’année était presque deux fois inférieur lorsque les patientes consommaient au moins 4 fois par semaine du fast food ( RR 0,59). L’alimentation préconceptionnelle joue non seulement sur l’obtention de la grossesse mais aussi sur son bon déroulé. La consommation en pré conceptionnel de fast food au moins 3 fois par semaine augmente par 2,45 le risque de faire un diabète gestationnel alors que la consommation d’une portion de légumes verts par jour diminue le risque de diabète gestationnel de 37%, et du risque de faible poids de naissance de 27%. La consommation de fruit au moins une fois par jour quant à elle diminue le risque d’accouchement prématuré de 34% et de faible poids de naissance de 28%. Ces chiffres se maintiennent quand on évalue le risque en fonction de l’alimentation au cours de la grossesse.

Ils ont aussi constaté que l’existence d’un syndrome métabolique aggrave l’effet de l’index de masse corporelle sur le risque de complications au cours de la grossesse, sur le risque d’être infertile avec un RR à 1,62.

Ces travaux nous rappellent ô combien il est important d’éduquer les patientes sur l’importance d’une alimentation équilibrée pour leur fertilité et l’évolution de leur grossesse et la santé des enfants à venir.

Dr Laetitia JACQUESSON

ParSilvia Alvarez

Nouvelles recommandations OPK/PCOS

Objective: To develop and translate rigorous, comprehensive evidence-based diagnosis, assessment and treatment guidelines, to improve the lives of women with polycystic ovary syndrome (PCOS) worldwide.

Participants: Extensive health professional and patient engagement informed guideline priority areas. International Society-nominated panels included consumers, paediatrics, endocrinology, gynaecology, primary care, reproductive endocrinology, psychiatry, psychology, dietetics, exercise physiology, public health, project management, evidence synthesis and translation experts.

Evidence: Best practice evidence-based guideline development involved extensive evidence synthesis and the Grading of Recommendations, Assessment, Development, and Evaluation (GRADE) framework covered evidence quality, feasibility, acceptability, cost, implementation and ultimately recommendation strength.

Process: Governance included an international advisory board from six continents, a project board, five guideline development groups with 63 members, consumer and translation committees. The Australian Centre for Research Excellence in PCOS, funded by the National Health and Medical Research Council (NHMRC), partnered with European Society of Human Reproduction and Embryology and the American Society for Reproductive Medicine.
Thirty seven organisations across 71 countries collaborated with 23 face to face international meetings over 15 months. Sixty prioritised clinical questions involved 40 systematic and 20 narrative reviews, generating
166 recommendations and practice points. Convened Committees from partner and collaborating organisations provided peer review and the guideline was approved by the NHMRC

ParSilvia Alvarez

Congrès Smr

5-7 juin 2019

Aix-en-Provence, Centre des congrès